Famille Barlatey

Armoiries

Barré de gueules et d’argent de 6 pièces, les barres de gueules chargées chacune, en chef, d’une quartefeuille d’or.

Sceau moderne, inspiré par les armes des Barratey de Savoie qui sont : barré de gueules et d’argent de 6 pièces, au chef de gueules chargé de 3 roses d’or (sceau du XVIIIe siècle). Devise des Barratey de Savoie : A tout devoir fidèle (communication de l’Académie chablaisienne et de la famille de Monthey). Cf. Armorial valaisan, 1946, p22.

Origines

Ballatier 1537, Barlatery 1544, Barlattey 1623, Barlatey 1656, Barlathay 1689, Barlatay 1701, Barlatthey 1727, Barlattay 1825; nom de métier : barlatier, colporteur et marchand de tout (Académie chablaisienne, XXXII, 117). En Savoie, spécialement en Chablais, existent des familles de même nom : Barratey, Barathay; Joseph Barathay (1794-1882), soldat de la Brigade de Savoie, prêtre 1821, curé de Duingt 1826. La famille de Monthey, peut-être originaire du Chablais, apparaît au XVIe siècle. Pierre, d’Outre-Vièze, est témoin avec Claude Guerrat au mariage de noble Pantaléon de Châtillon-Larringe avec noble Françoise Jaquin de Bex, le 4 février 1537; Pierre, probablement le même, vice-sautier 1544; Maurice, d’Outre-Vièze, cité comme bourgeois de Monthey 1656; Claude, d’Illiez, mort 1689 au service de la France. La famille donne à Monthey de nombreux syndics : Claude 1623, Pierre 1656, Maurice 1665, Antoine 1689, Henri 1691-1692, Jean 1701, Guillaume 1704, Amédée 1743, Antoine 1751-1752, Amédée 1755, Jean-Pierre 1780, Pierre 1794, Jean 1795, 1798. Claude, procureur de l’Eglise avant 1794. Jean-Pierre président de Monthey avant 1825. Cyprien (1821-1891), avocat et notaire, président du Tribunal du district de Monthey 1857-1877, juge au Tribunal d’appel 1857-1877, puis à la Cour d’appel et de cassation 1877-1891, député 1852-1857, 1869-1873, conseiller aux Etats 1869-1871, président de Monthey 1853-1856.

Une branche de la famille fait souche à Collombey au XVIIe siècle.

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Famille Berrini

Armoiries

Taillé: au I d’argent à une équerre d’azur tournée à sénestre; au II d’azur à un bélier d’argent.

Communication de M. G. Cambin, Lugano, 1977. Le bélier rappelle la forme dialectale, répandue en Lombardie: berin, barin = mouton, bélier. L’équerre est le rappel du métier de menuisier, du premier de ce nom naturalisé valaisan.

Origines

Famille originaire de Taino, dans la province de Varese, où Joseph-Louis est né le 1er juin 1854, lequel vint en Valais et s’installa à Collombey, puis fut reçu bourgeois de Guttet et citoyen valaisan le 25 mai 1898.

Photos

Famille de Joseph Louis Berrini vers 1893

Famille Billoud

Armoiries

D’azur à un mur crénelé d’argent, maçonné de sable, posé en fasce, accompagné en chef de 3 boules d’or rangées enfasce, et, en pointe, d’une corne d’abondance d’argent, garnie de fleurs d’or.

Armes modernes, 1977. Peinture à la maison de Commune de Collombey-Muraz. Le mur crénelé rappelle la commune de Collombey-Muraz dont la famille est ressortissante; les 3 boules d’or ou billes évoquent le patronyme; la corne d’abondance rappelle la vallée d’Abondance où la famille est également représentée et où elle paraît avoir son origine.

Origines

Ce patronyme dériverait (selon Albert Dauzat Les Noms de famille de France, Paris, 1945, pp. 72-310), de la racine germanique Bili, signifiant un caractère doux, aimable. Ce patronyme a passé par plusieurs variantes: Bellioud 1418, Bellio 1435, Belliodi 1435, Billoud 1783. Vieille famille de Collombey-Muraz connue dès le XVe siècle avec Pierre Bellioud, de Muraz, cité comme témoin dans un acte du 5 septembre 1418 (Archives Marclay). On cite ensuite Ansermetus Belho ou Belliodi qui passe des reconnaissances de biens féodaux à Illarsaz, Vionnaz et Vouvry en 1435 (Archives de Collombey, L I).

Joseph Billoud, de l’Abbaye d’Abondance, reçu communier à Monthey, le 17 octobre 1783, pour le prix de 1500 florins, et les sportules ordinaires (Archives Marclay).

Famille Borgeaud

Armoiries

D’azur à la tour d’argent maçonnée et ouverte de sable, surmontée d’un arc d’argent avec sa flèche pointée à dextre, le tout cantonné en chef de 2 étoiles à 5 rais, aussi d’argent.

Communication de la famille, 1944. La tour évoque le patronyme; l’arc est empruntée aux armes de la famille homonyme de Pully, armes connues dès le XVIIIe siècle. Cf. Armorial valaisan, 1946, p. 39 et pl. 37.

Origines

De Burgo, 1343, de Borjaulx 1451, de Borjoli 1485, Borjaudi 1526 et 1536, Borjaux 1546, Borjeaux 1556, 1771, Bourgeaux 1714, Borgeaux 1758, Borgeo, Borgeau 1790; nom de même forme que Borjal, Borgeal, dérivé de bourg, bourgade (Académie Chablaisienne, XXXII, 113). Famille citée à Vouvry dès le XIVe siècle, à Collombey dès le XVIe siècle. A Vouvry: Nicod de Burgo reconnaît tenir un pré en fief du chanoine sacristain de Saint-Maurice 1343 ; Pierre de Bojoli paraît dans un recensement de 1485; un Pierre de Bojaulx, qui est peut-être le même, est témoin à Monthey 1451 (Archives de Monthey, D, 50); Jacques Borjaudi, mort avant 1526, tenait de l’Abbaye de Saint-Maurice une ” rape ” et une vigne à Vouvry; Humbert Borjaudi, syndic, délégué à Saint-Maurice pour reconnaître l’autorité valaisanne 1536: Hippolyte Borjaudi ou Borjaulx achète à Jacques Bernardi un pré aux Levaux 1541 et se fait alberger en 1543 un fonds sis à Vionnaz par Jean de Montfalcon, prieur de Lutry et seigneur de Vionnaz. A Collombey: Hippolyte et Jacques Borjaux, d’Illarsaz, paroisse de Muraz, se reconnaissent obligataires de l’Abbaye de Saint-Maurice 1546; Collet (Nicolas) Borjeaux, fils de feu Guillaume, propriétaire, 1556; Claude Borgeaux, procureur d’Illarsaz 1787; Maurice Borgeaud, syndic de Collombey 1793; Pierre-Didier, syndic de Collombey 1797; Hyacinthe, procureur de Collombey-le-Grand 1833 ; François-Xavier, vice-grand-châtelain du dizain 1836, président de Collombey 1834, assesseur près le tribunal du dizain 1846. Auguste (1864-1946) de Vionnaz, député 1919-1921; Cyprien (1882-1933), de Collombey, député 1909-1913; Jean (1924-1973) de Collombey, député 1953-1969. Un rameau de la famille a acquis la bourgeoisie de Genève en 1905.

Photos

Famille de Maurice Hippolyte Borgeaud vers 1915

Famille de Pierre Cyprien Borgeaud vers 1905

Famille Burdevet

Armoiries

D’azur à deux colombes éployées d’argent volant du chef vers une fleur de lis d’or en pointe.

Imprimé aux armes de Jules Burdevet, procureur, fin XIXe siècle. La collection de Riedmatten donne les deux oiseaux de sable sur fond d’argent. Les colombes évoquent Collombey. Cf. Armorial valaisan, 1946, p.47 et pl. 37.

Origines

Burdivet, Bordevet. Famille de Collombey. Mermet Burdivet est cité comme témoin à Monthey en 1418 (archive de Monthey, D, 32); Jaquet Burdivet paraît comme témoin en 1448; Jean Burdivet vend à Pierre de Vantéry en 1550 des biens à Muraz; Jean-Pierre et Claude participent à l’assemblée du 3 octobre 1790 dans la demeure des Lavallaz à Collombey en vue de l’émancipation du Bas-Valais. Sylvain (1902-1964), député 1953-1954.

Famille Buttet

Armoiries

Ecartelé d’azur et de gueules, à une fasce d ‘or accompagnée en chef d ‘un soleil figuré et rayonnant d’or entre 2 étoiles à 5 rais d’argent, et en pointe d’un soleil pareil entre 2 croissants d’argent. Variante: les 2 étoiles d’or.

Sceau de C. Buttet, d’Aulps, dans une lettre de 1687 au chevalier de Quartéry à Saint-Maurice (Archives Marclay, Monthey).

D’azur à la barre d’or accompagnée de 2 croisettes du méme.

Sceau Buttet, de Saint-Jean d’Aulps, 1788. Cf. J. Baud: Armorial du Chablais, ms, p. 43. L’Armorial valaisan de 1946, p. 48, indique par erreur une bande d’or au lieu d’une barre d’or. Devise de la famille valaisanne: Mon but est en haut.

Cf. Armorial valaisan, 1946, p. 48 et pl.37.

Origines

Buttet, Butta, Buthe. Vieille famille du Chablais, établie notamment à Saint-Jean d’Aulps et à Bernex sur Evian (Haute-Savoie), dont le nom se présente sous diverses écritures: Bucteti, Buctet, Butet, Boutet, Buttay, Buthet, Buthey. Parmi les ecclésiastiques de la famille chablaisienne, on cite Guérin, moine cistercien de l’Abbaye Notre-Dame d’Aulps 1565, sacriste, décédé 1607; François-Guérin (1797-1875) vicaire général du diocèse d’Annecy 1843 chevalier de la Légion d’honneur. Diverses branches vinrent s’établir en Valais. Tout d’abord François, de Saint-Jean d’Aulps, venu à Collombey vers 1808, admis à la nationalité valaisanne et à la bourgeoisie de Collombey-Muraz en 1817. Alexis, César et Elisabeth Buttay ou Buttet, de Bernex, se fixèrent pareillement à Collombey où ils furent naturalisés en 1872. Une branche de la famille de Bernex fut aussi agrégée à Fully au XIXe siècle. Des familles Buttay ou Buthey furent encore agrégées à Orsières en 1916 et à Sembrancher en 1918.

Famille Carraux

Armoiries

De gueules à un pal d’argent chargé d’une quartefeuille de gueules, boutonnée d’or et barbée de sinople, avec un mont de 3 coupeaux de sinople en pointe, le tout sous un chef de sinople chargé d’une croisette d’argent entre 2 étoiles à 6 rais d’or.

Dessins en couleur du XIXe siècle ; peinture sur bois ; ciselure sur cuivre antérieure à 1940 ; notes du sculpteur Sterren de Monthey ; sceau moderne ; communication de la famille aux Archives cantonales pour l’Armorial valaisan, 1946, pp. 50-51 et pl.38.

Origines

Famille qui apparaît au XVIIe siècle à Vouvry, avec Claude Carraux et Jean Carraud junior, cités comme mousquetaires, 1639 ; à cette famille se rattachent un médecin mentionné à la fin du XVIIIe siècle, et Mastaï Carraux (1864-1944), de Mies sur Vouvry, qui s’établit à Monthey où il fonda une pharmacie en 1891 et devint conseiller municipal 1916, vice-président 1917-1920, et juge de cette ville. Une famille Carraux est aussi bourgeoise de la commune de Collombey-Muraz, antérieurement à 1800, avec un rameau agrégé à Genève en 1960. On regarde les familles Carraux de Vouvry et de Collombey-Muraz comme issues de la famille homonyme de Troistorrents, à moins qu’elles ne soient venues du Chablais voisin, où des familles de ce nom sont connues, notamment à Lugrin et à St-Paul.

Famille Chervaz

Armoiries

D’or à une grappe de raison de gueules tigée et feuillés de sinople, sous un chef de sinople chargé d’une étoile à 5 rais d’or, accompagnée de 2 fleurs le lis du même.

Sceau du protonotaire  (matrice à l’Abbaye de Saint-Maurice; archives d’Illiez, D. 495).

Parti : au I d’or à une grappe de raisin de gueules tigée et feuillée de sinople ; au II coupé d’argent à une fleur de lis d’or et de sinople à 2 bandes d’azur, la première chargée d’une étoile à 6 rais d’or.

D’Angreville. Les émaux du II dérogent aux règles héraldiques.

Cf. Armorial valaisan, 1946, p. 60 et pl.38.

Origines

Charvat, Charvaz, Chervat. Famille qui passe pour s’être réfugiée à Collombey lors de la Réforme, mais d’Angreville cite déjà comme représentant de cette famille à Collombey Hugonnet Chervaz en 1412. Henri Charvat, de Muraz, est cité comme témoin dans une promesse de mariage du 16 décembre 1390; Perrenoud Charvat est témoin à Monthey dans un acte de reconnaissance de fief en faveur de Guillaume et Henri Major de Monthey, 6 février 1450 (Archives de Monthey, D47). Jean Charvat ou Charvaz, de Collombey-le-Petit, achète sur le territoire de cette commune une pièce de terre au lieu dit Derrière-les-Granges 1555. Jean, syndic, délégué à la Diète valaisanne en 1590 pour obtenir confirmation des franchises de Monthey. La famille a donné plusieurs chanoines de St-Maurice, notamment : Pierre-Didier (1799-1875), professeur au collège 1831, aumônier militaire en France 1827-1830, économe 1831, auxiliaire à Vouvry 1832-1834, sacristain 1835, quêteur en France pour la paroisse de Lausanne (Valentin) 1837-1839, procureur à Rome 1840, protonotaire apostolique, chevalier des Saints Maurice et Lazare 1840, vicaire général et official de l’abbaye 1844, député du clergé au Grand Conseil 1845, curé de Collombey 1848-1849, prieur de Vétroz 1852, recteur de St-Jacques à St-Maurice 1874, chanoine honoraire de la cathédrale d’Angers. Xavier (1849-1910), neveu du précédent, professeur à St-Maurice 1873-1879, 1886, 1891-1900, directeur du collège de Bagnes 1881-1886, auxiliaire dans le diocèse de Lausanne et Genève 1886-1891, coopère à l’érection de l’église de Vernayaz, curé de Vérossaz 1900, philanthrope, orateur et écrivain apprécié.

Famille Clerc

Armoiries

D’azur chaussé d’or, le premier chargé d’un croissant tourné d’or surmonté de 2 étoiles du même.

Composition moderne. Variantes : 2 besants à la place des étoiles. Communications de M. J. Baud, secrétaire de l’Académie chablaisienne, Thonon; de Mme Bussien, Vevey; de M. R. Brülhart, Lausanne; de M. R. Meylan (Marvil), Pully-Lausanne; de M. J. Marclay, Monthey. De nombreuses familles Clerc portent un croissant et des étoiles, dans des dispositions variées, parfois avec un soleil. Ces armes font jeu de mot : un clair de lune.

D’azur à un soleil rayonnant d’or, cantonné de 4 étoiles à 6 rais du même.

Collection de Riedmatten.

Origines

De nombreuses familles de ce nom sont répandues dans tous les cantons de Suisse romande. En Valais, Léon de Riedmatten relève les noms d’Aymonodus Clerici à Martigny en 1351 et de Johannes Clerici à Vercorin (Chalais) en 1301 déjà, mais les familles actuelles sont toutes venues de Novel, localité savoyarde au-dessus de St-Gingolph. Les familles Clerc de Muraz, nombreuses aux XVIIe et XVIIIe siècles (Clerc, Clerc-Vachod, Clerc-Nicoud, Clerc-Grosjean), ont disparu au début du XIXe siècle. Pancrace Clerc, de Novel, est reçu Port-Valaisan en 1782; plusieurs ressortissants de Novel sont naturalisés à Monthey en 1871, puis en 1875, 1879 et 1883. De Port-Valais, la famille s’est encore répandue par des branches admises à la citoyenneté de La Chaux-de-Fonds en 1889, de Bovernier en 1898, de Genève en 1921, de Vouvry en 1924, de Villeneuve en 1958; un rameau de la branche de Bovernier a aussi reçu droit de cité à Genève en 1923.

Famille Cottet

Armoiries

Tiercé en fasce d ‘or, de gueules et d ‘or, le gueules chargé de 2 tours crénelées d’argent, ouvertes du champ.

Composition de R. Brulhart, Lausanne, 1962. Les tours rappellent l’enceinte fortifiée (mur) qui figure avec d’autres couleurs dans les armes de Collombey-Muraz.

Origines

Famille originaire de Savoie, établie dans la commune de Collombey-Muraz (district de Monthey) dont elle est devenue bourgeoise au XIXe siècle. Des rameaux ont acquis droit de cité à Genève en 1922 et à Lancy (Genève) en 1957.